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Diverses croyances se promènent autour de ces arts millénaires, en partant de simple sport de combat, à sport de compétition, show, cascade etc … Qu’en est-il réellement ?
Revenons un peu à ce que nous savons historiquement et par la suite je partagerai avec vous ce que certains Maître d’Arts Martiaux Chinois en Chine m’ont partagé de leurs expériences et visions de ce que les gens vulgarisent Kung-Fu.
Tout d’abord, il faut savoir que le terme Kung-FU (Gong-Fu) a été introduit en Occident dans les années 1970, cela désignait les films d’arts martiaux chinois.
« La maîtrise », perfectionnement, possession d’un métier, une action à laquelle on accorde beaucoup de temps.
C’est la technique en tant qu’énergie qui a été mis dans l’action de cette technique !
Il y a de légères nuances de signification pour ces deux termes dans les temps anciens en Chine.
Art du combat, trouver l’art dans le combat et combattre avec l’art.
« stopper » , sens de talisman protecteur à l’entrée d’une maison.
Le savoir-faire, connaissance multiple, posséder un métier grâce à un apprentissage long et rigoureux.
Les arts martiaux chinois sont utilisés depuis des milliers d’années, par nécessité d’auto-défense, activité de chasse, de formation militaire, combat corps à corps ainsi que la pratique d’armes multiples ainsi que celle de la connaissance corporelle énergétique et les relations avec le cosmos !
Le Shaolin Quan est le 1er art martial Institutionalisé. (ce n’est pas le commencement des arts martiaux chinois.)
La légende dit que Bouddhidarma enseigne cet art au Ve siècle aux moines pour se défendre face aux animaux et brigands.
Cependant, nous n’avons pas de date précise, bien qu’en regardant de plus prêt au niveau médical, énergétique, gymnastique et philosophique, nous pouvons voir de fortes corrélations avec les arts martiaux chinois, la culture, et la vie dans son ensemble.
Nous avons les styles dit « externe » et « interne », bien qu’en Chine, la distinction des styles n’est pas reconnue par certains Maîtres.
La distinction des styles peut faire apparaître une échelle de valeur qui n'existe pas en soi dans les arts martiaux chinois, tout se transforme, tout est en mouvance, constamment. La mort elle-même n'est pas fixe et est instable !
Force physique et vitesse comme principe d’entraînement. L’adversaire est autrui.
Maîtrise de la respiration, décontraction et lenteur pour guider le Qi. L’adversaire est soi-même.
Nous pouvons relier cela au Yin et Yang qui de même sont indissociable ni différent, ni complémentaire, ils sont là, car sans l’un, il n’y aurait pas l’autre.
Mais alors qu’en est-il réellement ? Les sons de cloches sont divers, il y a d’innombrables styles qui diffèrent de par le Nord et Sud de la chine (ainsi que par leur dialecte parfois), de nature interne ou externe et beaucoup d’entre eux ne sont pas répertoriés ! De même, une croyance comme quoi les styles du Nord soient plus aériens et les styles du Sud plus ancrés au sol en cherchant la puissance de la terre. Cela avait été rapidement justifié par rapport à la cartographie. Cependant, il n’en est rien.
Il y a des styles très aériens dans le Sud et des styles très ancrés au Nord. C’est encore un cliché nourri par les méconnaissant, cependant nous en apprenons tous les jours et moi-même je pensais cela avant de comprendre ce qu’il en était vraiment.
L’application des styles est différente, les mouvements, leurs esprits, l’état de l’être, de vie et d’exécution aussi, de manière lente, saccadé, rapide, concentré… J’ai l’impression que tout est possible en fait de par les différents styles.
Les arts martiaux chinois existent depuis des milliers d’années et le champ des applications est infini.
Les styles se sont construit sur des centaines et centaines d’années, certains ont disparus (PaoQuan, FanQuan…), ils sont incorporés dans des styles plus récents. Certains se sont créé sous l’impulsion des instituts et académie des sports (20e siècle).
Il y a plusieurs composants à prendre en compte pour la construction et l’élaboration d’un style.
Pragmatisme confronté à leurs efficacités en combat singulier, et champs de bataille, d’autres paramètres tels que l’âge, le climat, la santé…
Cosmologie diverse construit une entité abstraite et réductrice. La « pensée chinoise »(taoïsme, bouddhisme, chamanisme, totémisme, confucianisme ont mêlé leur cosmologie et pratique martiale) Perfectionnement de soi et efficacité martiale.
Tel que l'art du combat, technique d’armes, procédés à mains nues, corps à corps, se sont agglutinées aux styles.
Le Wushu GongFu est très diversifié, enchaînement à mains nues et armes, exercice Qi Gong, assouplissement, Qi Na (technique saisie), enchaînement à deux (mains nues et armes), technique de combat… C’est la conception de sa spécificité (gestion de force, intention…) qui le différencie des autres styles.
Cependant, cela ne s’arrête pas là, c’est utilisé en médecine, dans les arts visuels, dans la gestion d’un état, d’un pays ou encore d’une famille. La multiplicité des arts martiaux chinois en fait que c’est une denrée rare lorsqu’on s’intéresse à son histoire et ses champs d’actions, et encore plus lorsque l’on rencontre des natifs du milieu qui vous explique que …
« Les arts martiaux chinois font partie intrinsèque de la culture millénaire du pays bien que la plupart des Chinois ne pratiquent pas le gong fu au sens occidental du terme, ils ont grandi avec une certaine culture historique qui font qu’inconsciemment, ils vivent à travers eux et garde en eux un potentiel qui peut être, ne sera jamais dévoilé ou réveillé… »
« De nos jours, cela est un peu complexe avec la nouvelle génération, l’occidentalisation, les joies du corps, le dépassement frontaliers, etc. Cependant, nos arts resteront immuables, ont inspiré et inspire encore la plupart des nouveaux sports et babies arts martiaux. Quand des étrangers viennent me voir en me disant que c’est comme le karaté, la boxe, le taekwondo, la danse ou autre et que je lui réponds simplement que tout vient d’ici et il n’avait pas l’air de bien comprendre l’influence de la Chine de l’époque et sa richesse qui est encore aujourd’hui incalculable, et ce jour encore bien que celle-ci soit faite de manière différente. »
Certains voient ça comme un mode de vie, cependant lorsque l’on s’approche d’un peu plus prêt, nous pouvons remarquer que les arts martiaux chinois au sens intrinsèque du terme regroupent tout simplement la vie de l’être humain sous tous ses plans. Physique, mental, psychologique, émotif, cosmologique, énergétique, d’évolution, d’adaptation et de savoir universel.
De ce fait, ces arts ont traversé les temps et les traverseront encore de par leurs subtilités et adaptabilités aux évolutions du monde actuel tout en conservant les adages immuables de l’univers qui eux resteront inchangés à jamais.
Alors, peut-on dire que les arts martiaux chinois en occident sont les mêmes qu’à leur origine ? Tout simplement Non. La ridiculisation des arts martiaux chinois est telle que de nos jours, il est peu probable de pouvoir en apprendre les rouages réels.
Alors qu’en pensez-vous ? Est-ce-fait de manière volontaire (de par la Chine), afin de garder certains secrets, une mémoire, une histoire leur appartenant ? Et que berner la masse avec une nouvelle définition martiale est fait exprès ?
Qui le sait réellement ? Au fond, il faut aller chercher les informations dans une source qui, elle, est inépuisable.
Les arts martiaux chinois renferment tellement de secrets que sa découverte ne se terminera jamais… <br>
Tout comme l’être Humain et la nature, les arts martiaux sont en perpétuelle évolution en gardant des racines solides et indéfectibles !
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